Objectifs : Communiquer à la communauté nationale et internationale la nécessité pour le Cameroun d’une démarche inclusive et participative pour l’élaboration d’un code électoral camerounais
Lieu : Hôtel AZUR, Yaoundé Bastos
Date et heure : Mardi, 16 mars 2010 de 15h à 19h
Panélistes :
· Hon Paul AYAH, député RDPC
· Pr. ASONGANYI
· Mme Kah WALLA, Présidente de Cameroun Ô'Bosso
· André BENANG, Vice président de l’ADDEC
Intervenants :
· FOUTE Adélaïde, présidente de l’Union des commerçantes du marché Sandaga (UCOMAS)
· ATAM Jeannette, membre de l’union des commerçantes du marché Sandaga
· GOUANA Blaise, président du collectif des conducteurs des mototaxi
· AÏCHA, chargé de communication Nouvelle Dynamique Nationaliste Africaine (NODYNA)
La conférence organisée par l’association Cameroun Ô’Bosso le Mardi 16 mars 2010 dans la capitale politique du Cameroun à l’intention de toute la communauté nationale et internationale sur la problématique du processus d’élaboration d’un code électoral camerounais a été articulée autour des axes suivants :
ü Présentation de Cameroon Ô’Bosso par Franck ESSI, membre de l’association de laquelle nous pouvons retenir que Cameroon Ô’Bosso a pour objectif global d’aider tous les groupes sociaux à identifier leurs intérêts, à s’organiser et à les promouvoir afin d’inscrire ces intérêts de manière définitive dans le système de gouvernance.
ü Après la présentation de Cameroun Ô’Bosso, Mme Kah WALLA, modératrice de la conférence et par ailleurs présidente de l’association a passé la parole au Pr ASONGANYI pour qu’il s’explique sur l’intérêt actuel de changer le processus d’élaboration des lois importantes au Cameroun. Il est ressorti de ses propos que le code électoral étant un instrument important pour le bon fonctionnement d’une démocratie car il régit les élections, il est plus que jamais temps de tenir en compte les oignons de tous/te les acteurs/trices cités/e dans la déclaration commune initiée par Cameroon Ô’Bosso et à laquelle d’autres acteurs/trices importants/e de la scène politique tels/le que MBOUA MASSOCK, NJOH LITUMBE, Paul AYAH, Sam MBAKA, Léolin NJA KWA… ont adhéré.
ü La communication suivante a été celle de André BENANG, vice président de l’Association de Défense des Droit des Etudiants au Cameroun (ADDEC) dont l’objectif a été de démontrer l’importance d’un code électoral consensuel pour les jeunes camerounais en général et la communauté estudiantine en particulier. Nous avons retenu qu’une des raisons pour lesquelles les jeunes n’allaient pas voter c’est le manque de confiance que leur inspire le système électoral et la mise sur pied après toilettage des lois et textes existant en matière des élections au Cameroun pourrait permettre aux jeunes de déléguer sereinement leur suffrage au/à la candidat/e de leur choix.
ü Le dernier panéliste l’honorable Paul AYAH, député RDPC de la législature en cour, s’est prononcé sur les risque de la rédaction unilatérale d’un code électorale par le gouvernement sans consultation préalable et prise en compte effectives des propositions des autres acteurs/trices car explique t-il cette démarche peut être à l’origine d’une tension politique et civile au Cameroun qui pourrait conduire à une guerre civile.
Il faut noter que toutes ces interventions ont été entrecoupées par la communication des groupes sociaux à la base partenaire de Cameroun Ô’Bosso qui ont d’une part relevé l’intérêt pour leurs associations respectives d’un code électoral fiable et équitable et d’autre part ont officiellement lu la déclaration commune pour «Une Elaboration Participative et Inclusive du Code Electoral camerounais » initiée par Cameroun Ô’Bosso. On peut citer ainsi :
§
L’Union des commerçantes du Marché Sandaga (UCOMAS)
§ Le collectif des conducteurs de mototaxi
§ L’association nationale des jeunes Handicapés/e du Cameroun
§ SOS Jeunesse libre
§ La société des amis/e de Mongo Béti
§ L’association de défense des droits des étudiants du Cameroun
§ Les femmes sociales de Bonabéri – Douala.
La conférence a connu des interventions d’autres participants/e qui sont venus/e nombreux/ses et les échanges ont été enrichissants. Il est principalement sorti de ces échanges la volonté commune des différents/e acteurs/trices de travailler dans une synergie pour obtenir cette revendication majeure qui est la première d’une série s’inscrivant dans le scillage des 11 revendications de l’association Cameroon Ô’Bosso initiatrice de la rencontre.
En conclusion, la présidente de Cameroon Ô’Bosso, Mme Kah WALLA au nom de l’association a fais les interpellations suivantes :
Ø Les députés à faire preuve de responsabilité en refusant de voter cette loi sans consultation de leurs bases respectives.
Ø La communauté internationale représentée dans la salle à ne soutenir aucun processus électoral non participatif et inclusif au Cameroun,
Ø Aux citoyens/e elle a demandé de se mobiliser pour que le gouvernement consulte les acteurs/trices d’une part et que les propositions de ces derniers soient effectivement intégrées d’autre part.